> Critiques > Labellisés



Initialement formé pour un festival local à Athens, le groupe Motherfucker est un trio féminin, et pas forcement féministe, qui ferait pourtant la nique à n’importe quel groupe de mâles machos tatoués et beuglant que sans la virilité pas de hardcore possible. Ne comptez pas sur moi pour vous parler d’une possible pousse d’attributs chez ces jeunes femmes, mais par contre laissez moi vous dire que Confetti va vous secouer sévère comme dirait Philippe Manoeuvre. Erika Dickson, Erica Strout et Mandy Branch trempent le hardcore dans le son américain des 90’s, maltraitant des cordes de guitares tellement tirées qu’elles en toucheraient presque le sol, sol lui même secoué, Confetti ayant sa graduation propre sur l’échelle de richter. On pense irrémédiablement à Hole ou à L7, un son lourd et puissant, un chant qui sait mater la furie comme sur Melthwitches, ou comment Kristin Hersh se retrouve à se battre pour exister dans un endroit aussi faussement accueillant que le Dirty de Sonic Youth. Les neuf titres de l’album ne laisseront jamais de place au repos, bouillonnant creuset dans lequel le trio basique du rock, basse guitare batterie, donne le plus fort de lui même sans jamais tomber dans l’orgie sonore sans queue ni tête. Au final un disque festif pour les enfants du grunge, et comme le dit le tatouage sur le bras d’une jeune femme allongée sur le sol, ivre d’un bonheur sonique, don’t quit.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.