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Le son n’est pas toujours au mieux, la cassette a du vécu derrière elle. Malgré cela on n’arrive pas à s’en débarrasser, à se dire que ce sont peut être des nazes. Une fois de plus ce disque est fabuleux. Ca vous prend à la gorge, ça vous fait rentrer en transe, c’est parfois noir, toujours étrange et peut être angoissant. On passe par tellement de stades différents, qu’on ressort déboussolé. On avait commencé l’écoute alors qu’il faisait soleil, quand on la termine il fait gris. Ils sont même moins brouillons que d’habitude, ce qui faisait leur marque de fabrique, prend de plus en plus d’ampleur, pour aller tutoyer d’autres univers plus cléments, peut être salvateurs. Comme toujours il faut être armé avant de rentrer dans leur folie dévastatrice. Il y a toujours les cris de Ferraro et Clark, il y a toujours ce magma sonore tellement jouissif. Et depuis peu il y a quelques tentatives mélodiques, sûrement amenées par leurs escapades solos (The Wooden Cupboard, Dreams, etc…) qui donnent une autre dimension au disque. En plus de la visite de la fête foraine hantée, vous aurez droit désormais au voyage cosmique. Pas celui de Bronson, à 40 0000 dollars l’esbroufe. Non un voyage cérébral dense, qui n’a rien à voir avec ceux que vous aurez pu faire auparavant. C’est désormais sûr je suis dépend a The Skaters. Affûtez vos lecteurs K7 vous en aurez encore besoin. Fantastique. En vous remerciant.




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