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Ne vous trompez pas, derrière le décorum de jouets d’enfants, de sonneries d’appareils électroniques se cache une drôle d’histoire pas très drôle. Plutôt que de plomber une histoire qui se sera terminée par une rétention administrative en guise de cadeau de Noël, après cinq années idylliques au Japon, Cleary a choisi de relater son parcours mouvementé chez les nippons en s’appuyant sur des sonorités enfantines pour amener un rien de sourire et de naïveté, à une histoire qui en manque cruellement. Les chansons de Cleary foisonnent de lignes mélodiques, de cassures, de bruits multiples, comme si Animal Collective avait trouvé la sérénité (au Japon ?) ralentissant et modérant les cassures. Si on excepte la reprise du Baby Love des Supremes qui est un exercice de style plein de retenue qui peine à trouver sa place, l’album est d’une liberté artistique qui n’a d’égal que la lumière qu’il diffuse (normal pour un disque parlant du pays du soleil levant). On notera la participation de Yamsy qui illumine « Candyland » dans cet objet sonore et littéraire qui parvient à la manière d’un Michel Gondry à nous expliquer le monde des grands avec les outils des petits. Dansons sous la pluie à Tokyo.




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