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Véritable touche à tout, artiste protéiforme, Wendy Bevan a véritablement la tête tournée vers les étoiles, le ciel est ses mystères. Pour cet album elle s’est entourée de Marc Collin, se baladant dans les univers très marqués et typés du post punk ou de la Cold Wave et ses figures de proue que sont Kas Product, Siouxsie ou Suicide. Comme chez ses illustres prédécesseurs Wendy avance à pas comptés, car le temps ne semble pas avoir de prise sur elle, son art, sa musique. Alors elle se promène parfois comme une Bjork sortant d’une cave des siècles après les guerres balkaniques, ayant appris pendant sont exil à ne pas faire trop de bruit, juste produire suffisamment de basse pour contrecarrer les sons destructeurs du dehors.

Jamais mutine elle se fait sensuelle, telle une Goldfrapp éreintée sous un soleil de plomb qui rebondirait comme un ballon de basket. Toujours théâtrale elle n’évite pas l’écueil de la longueur dans laquelle le disque finira par tomber sur sa fin, car si la vision des étoiles reste la seule expérience quasi irrationnelle avec la conscience de la mort, elle est aussi un aspirateur à pensées, qui en s’extrayant de tout, laissent place à une parcelle vide qui n’attend plus que les graines des roses pour y remettre de la couleur et des envies. Mais "Rose and Thorn" reste une des belles surprises de cette rentrée, qui avec "Lover" pourrait décrocher le tube indé à déguster sans modération pour garder de la vitamine C pendant l’Automne.




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