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La comptabilité faite par un logiciel n’est certainement pas l’angle le meilleur quand on parle de chanson pop parfaite. Quand le chiffre avoue sans aucune contrainte que l’écoute d’un morceau génère un pic, qui ramené à une analyse d’une activité sismique ferait de cette montagne la cause d’un des plus grands chambardements telluriques, alors on peut dire sans peine que nous venons de faire la rencontre d’une chanson qui rentrera dans notre petit panthéon des chansons qui vont nous suivre longtemps (longtemps, car le principe de précaution fait que le mot toujours semble banni de notre langue….Et l’amour ???? Toujours ????)

Ce titre est celui après lequel Françoise Hardy a couru quand elle recevrait les louanges d’une scène anglaise en tête de laquelle Damon Albarn régnait. C’est une chanson pop absolue. Un refrain qui joue de la sensualité de la voix (et le plan fixe du clip envoutant et chaud à la fois décuple encore celle-ci), le petit gimmick qui souligne sans grossir le trait, et la thématique de la passion pour définitivement nous happer. La Féline n’a jamais aussi bien porté son patronyme, et ce titre, pied de nez à un lien de plus en plus fort entre l’auditeur et elle, n’a pas fini de nous lier pour….toujours.