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Sans rentrer trop dans ma vie personnelle, je peux vous avouer via cette chronique une perversion répondant juste à un besoin de voir le sourire orner le visage de ma douce fille. Je vais au poney club le samedi matin entre 11h00 et 13h00, à la fois pour voir ma fille se réjouir de chevaucher ce cheval miniature, mais aussi pour boire une bière avec le propriétaire des lieux en devisant sur la marche du monde, le modernisme et la place de la viande équine dans l’alimentation dominicale.

Car oui, si je trouve l’animal sublime, presque précieux, j’ai une prédisposition à le préférer entouré de frites plutôt que d’un licol. J’avance donc le plus possible masqué, comme peut le faire la belle Josy dont la naïveté serait à ranger au rang des souvenirs oubliés entre notre naissance et nos 3 mois. Car si France Gall n’a toujours pas chevauché la vérité des sucettes à l’anis, chez Josy on chevauche avec une effronterie jubilatoire la sucette, se jouant de l’anis avec une gourmandise qui n’a d’égale que la désinvolture avec laquelle The pony vs The Poneymen donne des grands coups de cravache à des 60,s qui se mourraient dans les écuries oubliées.

Entre les jeux de mots orgasmiques, « les Nippons n’en ont cure, il sont des Japonais » et dérives tarantinesques (Hi !! Hue H !!! Han ») cette écurie sait nous subjuguer, nous emmenant dans les écuries d’Augias les nettoyant avec un membre turgescent remplaçant un karcher trop scarificateur. Pas de doute, je ne vais plus aller au cours de ma fille avec le même regard, et surtout en évitant un pantalon suggérant des transformations physiques trop visibles. Jouisssssif




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