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Que peut bien chercher le cheval noir de la pochette de l’album de Flowers From The Man Who Shot Your Cousin ? Dans cette clairière aride, la sécheresse semble gagner du terrain. Une sécheresse dont Morgan Caris doit être dépourvue pour écrire des morceaux comme i do not love you anymore, morceau appelant les larmes. Fils de Leonard Cohen ou de Nick Drake ce voyageur au long court signe avec une simplicité qui ne se satisfait pas de la facilité une collection de chansons pouvant donner à Will Oldham l’envie de retrouver un cahier avec des lignes. Dans ses chansons parfois terribles (lay down your arms) Morgan Caris surmonte ce chagrin inouïe par un esthétisme de proximité rare. Jouant entre l’acoustique et le silence feutré qui peut suivre, Morgan Caris illumine de mélancolie l’écoute de ce disque. Plus rien n’est ensuite pareil, on pense à ce cheval noir cherchant peut être tout simplement la réponse à une question simple mais dont nous ne pouvons connaître la réponse sans pourvoir en revenir. On voit dés lors des chevaux noirs un peu partout, le casque vissé sur les oreilles à écouter le vent de (la plus Leonard Cohen) Morgan Caris nous dire que tout va mal en nous prenant par la tendresse. Une claque.




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