Quand un des titres de ce début d’année rencontre l’une des abominations de nos démocraties déclinantes, il faut tout à la fois crier au génie et souhaiter que si les pioches ne peuvent plus rien lézarder, ce seront les chansons qui le feront. A l’instar de Piers Faccini sur son dernier album, Gina Été fustige cette maçonnerie morbide dans un morceau qui respire la liberté de création et un souffle d’espoir aussi fort que la promesse qui nous est faite sur un morceau fantastique. Un titre comme le point de départ d’un futur éloigné des nuages bruns au-dessus de nos têtes.