Alors que l’époque est à l’exaltation de l’Internet, des nouvelles technologies et aux nouveaux moyens de communication qui en découlent, ce groupe de bûcherons barbus comme les ineffables zz top (je me suis dit cette fois si pas de gros mots et voilà que je dérape) déclinent l’invitation à ce grand tout communication pour mieux le regarder nous polluer la vie. D’entrée, rien à ajouter, se taire à jamais, garder les oreilles grandes ouvertes et pleurer. Une chanson d’une beauté inégalé depuis le fabuleux ? de mercury rev. Que dire !. Pour mieux atterir le Hewlett’s daughter nous pose les pieds sur terre. De ses machines l’homme n’en a que faire, alors grandaddy invente une berceuse terrifiante pour robot pour mieux apprivoiser cet création en perdition. Bref retour sur le premier lp du groupe avec the crystal lake, où joue cet orgue zébulon en arrière salle, mais l’amertume au bord des lèvres grandaddy ouvre la rage au ventre le coffre des beautés terriennes préservées d’un apocalypse. Devant le triste spectacle de notre royaume le groupe commence un underneath the wepping willow l’optimisme en bandoulière. Si le groupe chante des berceuses aux robots ils écrivent également des poèmes donnant le pouvoir au sensitif plus qu’au mécanique. L’humanité avance dans les yeux d’un robot. Le pire est pour la fin, alors que E.Knievel interlude nous rappel que tant qu’il y a de la vie il y a une once d’espoir, Miner at the dial a view est la parfaite mise en musique de notre metropolis et So you’ll aim toward the sky susurre que pour échappé à tout cela le mieux reste….la fuite, la tête dans les étoiles loin de la douleur que nous nous créons toujours plus au jour le jour avec le sourire cynique d’un enfant trop gâté. Grandaddy réussi un album concept où bien heureusement eux gardent les pieds sur terre pour mieux nous faire toucher les étoiles. Tout est bien qui finira....