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Quand j’étais petit, il y a donc longtemps, une boisson Lyophilisé et donc fondamentalement infâme faisait fureur surtout quand nous organisions des Boum (et oui les jeunes à mon époque nous ne buvions pas dés les prémices de l’adolescence). Ersatz d’un jus d’orange qui lui-même était déjà une infamie sous plastique, le Tang, c’était la pire copie possible, qui plus est nocive pour la santé.Tang duo de Totonto composé de deux frères Peter et Rob a de commun avec ce breuvage qu’il s’est influencé de quelque chose, en l’occurrence le groupe du regretté Mark Linkous, Sparkhelhorse (qui hante ce disque et pas seulement sur le sautillant et électrique « Am the Ghost »). Même recherche sonore, même façon fatiguée de jouer. Mais contrairement à la sombre poudre, le duo lui ne fait pas de la copie le substitut. Les sept titres de l’album (qui ne dépasse pas les 20 minutes) ravivent la flemme de cette musique, venant puiser dans notre mémoire pour éclairer des constructions dans lesquelles les instruments qui déraillent pour éviter de trop pleurer. Mélancolique et joueur, ce mini album reprend les codes (même la vignette sonore obscure (TPZ)), les voix comme enregistrées dernières un téléphone à fil (si les jeunes avant il y avait un fil au téléphone) les cordes de guitares rebondies et une rythmique qui s’amuse du relatif chaos qu’elle peut produire. Comme une porte d’entrée dans le passé pour un duo qui écrira son futur sans renier sa culture qui n’est pas qu’une simple poudre. Tang éclatant dans le noir.




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