> Critiques > Labellisés



Venez à moi, Dario Argento, Lamberto Bava, Mario Bava, Ruggero Deodato, Lucio Fulci, Duccio Tessari, j’ai le doute qui n’est pas dans l’ombre, ce que j’ai à vous proposer injectera chez vous le venin de la renaissance, voir celui qui vous fera mettre en pièce une pierre tombale froide qui ne va pas avec ce que vous êtes, étiez et que je vous propose de reproduire.

Pour cela, je vous offre un des ingrédients principaux. Si la pellicule ne la capte pas, elle sera là, comme la fille qui se marie avec vous, mais qui commanderait les changements d’axes, qui inciterait le drame ou l’accident à feindre la surprise. Elle, ce sera la musique, celle d’un quatuor de jazz caennais au nom et à l’ambiguïté partie en zone franche, Profondo Scorpio. En deux Lato (face), remplis, comme le ventre d’un gros bonnet de la mafia par des balles, de pièces musicales insaisissables et insaisissables, Profondo Scorpio élabore des stratagèmes pour nous voir finir aux assises pour un méfait dont nous ne serions pas l’auteur. Ce sont des montées vers l’échafaud, des roulades forcées vers la crête sans retenue d’une falaise, des pistes fausses pour une promenade sans retour sous la seule surveillance d’une pleine Lune sans nuage. Machiavéliques, ces histoires sans paroles et sans images, nous ensauvagent, cueillent notre curiosité pour Barbara Romero, nous font ressortir notre imper au col trop grand, habillent notre tête d’un chapeau pour marier notre visage à l’ombre, nous replonge dans ce que le cinéma italien à souvent donné de meilleur dans un style que seul lui maîtrisait, le Giallo. Rentrez ici Profondo Scorpio, vous êtes chez vous.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.