Jad wio aka Bortek l’homme concept ou le concept de l’homme caché par son exposition. La confusion pouvait être possible, le temps ayant depuis fait de l’absence la source de légende et de mensonges. Jad wio est vivant, et bien vivant, dans son époque, dans celle de ses anciens contemporains. Nu cle air pop affronte la critique avec une bonne dose de masochisme, tant il paraît coller avec le revival tubesque de la bande à Sirkis. L’imagerie colle avec les portes closes, les alimentations lumineuses teintant l’instant déjà d’une couleur sépia. On croise un Rodolphe Burger en bas résille (les guitares ne sont pas mortes) un Mirwais cynique de son succès ou encore les traces de l’éléctro qui rend tout vieux. On croise surtout un homme parfaitement heureux de revenir au monde, sans pour autant mettre sa ménagerie en garderie chez les arrivistes. Nu clé air pop sent bon le retour du vieux beau grimé qui revient mettre sa queue de l’enfer dans le paradis de son âme. L’art du retour.