> Critiques > Labellisés



L’information chassant une autre information à la vitesse d’un scénariste d’un feuilleton quotidien français pondant les prochains épisodes, il convient de rappeler ce qu’est Bella Union. Bella Union est un label fondé par Robin Guthrie et Simon Raymonde, deux des membres des Cocteau Twins, groupe que les moins de vingt ans ne connaissent que si ils ont des parents de plus cinquante ans. Si le label n’est pas que l’émanation de ce que les Cocteau Twins purent distiller tout au long de leur carrière, on ne se refait pas, et les envies d’hier infusent toujours dans les désirs du présent. Il n’y a donc pas trop de surprise de retrouver Fiona Brice, pour son second album, sur le label des deux figures tutélaires d’une scéne anglaise qui dominait notre monde, à l’aune d’une deferlante desabusée et hirsute venant des Etats Unis. Six ans aprés « Postcards From », la compositrice originaire de Northampton nous revient avec un album qui sied à cette saison des couleurs chaudes mais des ambiance froide (quoique cette année...), l’automne. C’est là que le rappel de l’histoire est important, car si Fiona Brice accompagne ses morceaux de textes, ceux si sont à l’instar d’Elizabeth Frazer, le pretexte à un accompagnement vocal innitié comme un instrument supplémentaire. Impossible dés lors de sortir un moment d’un autre, même si la relative simplicité de « Through Her yes » transpercera le coeur du premier insensible.

Au final que dire de plus que quand deux univers s’unissent, même si ils sont semblables, ils s’apportent, ravivant une flemme qui jamais ne s’éteindra, même si la fibre qu’elle consume est végétal et usée. « Moi, je meurs ; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et mélodieux. » Alphonse de Lamartine.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.