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Bien avant que je ne rêve quotidiennement de pré-retraite en écoutant de l’ambient ou du slow-core, j’écoutais religieusement Bernard Lenoir et Michka Assayas le mardi soir sur France Inter pour une session de leçon d’histoire.

A l’époque, j’étais jeune et fugueux (et frêle d’épaule), et entendre ces deux journalistes parler des Feelies et des Buzzcocks, me donnait envie de foncer à la médiathéque en vélo pour dévaliser le rayon Power Pop de la Médiathèque Centrale.

Et puis le grunge, l’indie rock slacker et la lo-fi sont arrivés.

Les guitares que j’écoutais se faisaient de moins en moins puissantes, les tempos de moins en moins féroces, et j’en suis arrivés au stade ultime de la contemplativité : j’adore maintenant le reggae.

Mais parfois, le cocktail mélodie / guitare noisy me manque, et Dieu merci, depuis leur hit "Archie, Marry Me", je sais que je peux toujours faire confiance à Alvvays pour renouer avec la mélancolie noisy de mes tendres années.

Avec en bonus un troublant mélange de naïveté et d’assurance qui rappelle le doux souvenir de Juliane Hatfield, Gaze et Veruca Salt.

Etrangement à peu près les 3 noms que j’avais écrit sur ma trousse de lycéen (à l’époque j’avais des goûts très sûr, mais ça c’était avant).




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