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Publicitaires et autres gardiens du temple de la grande consommation l’affirment, le rock’n’roll est mort. Le monde est H.I.P. H.O.P. Rangez vos guitares et cachez pour eviter la honte vos photos de Elvis ou votre pantalon moule burnes. A cela une réponse, singlante, puissante comme un riff supersonique, JON, SPENCER, BLUES , EXPLOSION. Retour après acme du plus rock’n’roll des groupes de notre barnum de la musique. Si le retour paraît bien calme c’est peut être que le groupe est en résistance et qu’il se cache……dans un tonneau bourré de dynamite avec une mèche aussi longue qu’un plan séquence chez john woo. Rock’n’roll ils vous disent avec autant de hargne, éructant plus que chantant, et c’est bien là le plaisir. Une jouissance partagée avec jon spencer, votre corps partant en des spasmes démesurés. She said pourrait leur ouvrir les portes de cette fameuse grande consommation et cela ne serait pas pour nous déplaire, car comment ne pas souhaiter la prise de pouvoir par un vrai mec, plutôt que par ces rappeurs mac donaldisé sombre éjaculateur précoce devant des chiennasses tout juste bonnes à servir de parking à vélo. En 12 titres Jon spencer réaffirme comme jamais son amour pour le blues (c’est plus qu’évident sur ce disque) et sa délectation à faire réagir son corps. Jon a certes su introduire des préliminaires (hold on) afin de mieux pénétrer les rames et les corps, mais jamais la fougue n’est démentie, bien au contraire elle devient gentiment sournoise pour prendre par surprise (mother nature) et vous faire définitivement l’amour langoureusement et violemment (mean heart). Jon spencer s’il s’achète une conduite c’est dans une école de fous du volant. Difficile de taper sur un clavier en écoutant cette musique.




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