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Un peu de Bronski Beat, de Zoot Woman (former Ryhtmes Digitales) et le chant se fait parfois afro, les cuivres également sur « Progress ». La raison en est due à la présence d’ Ibibio Sound Machine sur ce deuxième titre, à Findia, à Florious, au rappeur Oranje - et on en passe - sur les suivants. Les featuring, les connexions sont les stars de l’album.

En guise d’harmonies on trouve des tas de pans de la culture (et des passions) électro de Joe Goddard qui toutes se font les moitiés de proue de son navire musical. Les Electric Lines (2017) de l’album précédent, son synthé Eurorack et les jacks invisibles qui tissent le réseau de son arbre musical électronique rappellent qu’avant il existe aussi ses groupes Hot Chip et The 2 Bears. Il a également écrit, produit (fait le DJ !) remporté un Grammy et co-fondé le label Greco-Roman avec Alexander Walton et Dom Bastyra.

Non, Joe Goddard n’est jamais seul à la barre : cela s’entend, cela se sent, cela se danse. LCD Soundsystem ne renierait pas « New World », ni l’île U.K. - celle des dancefloors - cet album qui sent bon le métissage FM comme seuls les Anglais férus de variété autant que d’électro conceptuelle savent le vivre et le faire partager avec leur public. Canicule musicale sur Harmonics, brumisateurs, défilé d’étoiles filantes autour de cet album haut en câblages high quality.




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