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Un petit côté Silver Tears mais entre filles et made in Poland. Un petit côté - excellent - Holograph, mais en plus étrange… Et pourquoi donc ? C’est que ce groupe, Kisu Min (une fois n’est pas coutume, il est 100% polonais ainsi que 100 % féminin) dédie son album à un éminent psychologue/ pédagogue nommé Rudolf Steiner (oui, oui, vous le connaissiez, on sait, oh ça va les susceptibles hein).

Et c’est en pas moins de treize titres que cette dédicace se produit. On est amené à s’interroger dès le premier morceau sur les influences de ce groupe (Riot Grrrl ?Woke power ? No power ? Pedagogy power ?) La batterie joue très très fort, le chant restant (allégé) édulcoré dans le background, guitare et basse lourdement volontaires. Mais vous savez quoi ? Ça marche ! Ça fonctionne grave en fait. Au bout d’un moment, on est touché par tant de volonté, oui, une volonté farouche car il en aura fallu du temps et des heures de répétition pour parvenir à ciseler ce grand album. Le premier était sorti en 2016, c’est vous dire si elles en veulent.

En ce qui vous concerne, si vous affectionnez les groupes brit-pop tels que Tops ou encore Camera Obscura, vous allez être servi(e)s.

Kisu Min (signifie « embrasse-moi » ou plutôt « kiss me » en esperanto) ne feront pas dans la facilité d’un Au Revoir Simone, davantage tournées qu’elles sont vers les souvenirs de Cranberries - mais moins FM que les originaux. On trouve (même !) un soupçon de Depeche Mode chez ces Kisu Min. Elles se tailleront leur chemin au travers des heures de route qui les attendent, car leur tournée européenne démarre le 11 octobre de cet automne. On leur souhaite de venir souvent dans l’Hexagone partager avec nous leur rock inspiré et détonnant.




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