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Ce serait un euphémisme de dire que nous avons plus que de la tendresse pour The John-Pauls, les Texans nous ayant livré, de mon propre avis, un album de l’année, un EP de l’année, et au total une poignée de chansons avec lesquelles l’attachement est presque viscéral. Plus cool que Pavement (Mais bordel Islands in a Ditch n’est elle pas la chanson la plus cool du monde) plus New Yorkais que les fantômes de Lou Reed (un comble pour des Texans), farouchement libre d’annexer une partie de l’Allemagne pour mieux se nourrir d’expérimentations qui ne dénaturent pas cette écriture tout aussi sautillante (Ugly Feelings ou comment dans la même chanson fusionner le velvet, les Breeders et le Wedding, sans que jamais les coutures soient apparentes) que campé sur un calendrier des postes qui ne verraient d’aucune façon l’an 2000 (Répétez avec moi Eep Eep, deux fois.). Avec Eep Eep EP, le groupe ajoute de l’humour, des grincements de dents, une folie mesurée avant tout là pour confirmer que le meilleur moyen d’avancer reste de prendre le chemin le plus court. Elizabeth, Mark, Matthew, Mikila, Philip, ancrés dans leurs incertitudes, chantent et jouent le cœur tremblant (Florescent Brown, attrape cœur en puissance.) chevrotant avec la mâchoire suffisamment armée pour que nous ne descellions la moindre fêlure pouvant induire un panneau de démolition. Avec ce nouvel EP, John Pauls nous rattrape encore par le bras, nous chante Hold Me Tonight pour mieux nous consoler de son absence discographique que nous jugerons toujours trop longue. Définitivement, et pour me paraphraser, The John-Pauls et bien le meilleur groupe du monde.




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