Autant vous le dire de suite le titre de ce disque est trompeur. The Impossible shapes joue dans l’acoustique, mais aussi dans le rock façon built to spill, le fantastique groupe de Doug Martsch. We like it wild multiplie les mélodies imparables, les refrains qui tuent, tout ça avec une facilité qui semble déconcertante. Un petit coté elefant 6 sur certains cotés un pop classieuse un peu déjantée à la olivia tremor control ou neutral milk hotel. Et comme ils ont eu le bon goût de faire des morceaux courts mais efficaces, we like it wild, s’impose sur la platine, tourne encore et encore parce qu’il est bon de se faire du bien. Si parfois on a l’impression d’avoir déjà entendu cette mélodie quelque part, ce disque possède malgré un ton personnel, une couleur particulière, qui font qu’un disque moyen devient un bon disque. Et à n’en pas douter ce disque est bon parfois très bon comme sur le très buil to spillien, she let me run, laissant aller les guitares, comme sait si bien le faire Doug Martsch. Toujours est il qu’avant d’arriver à la hauteur de built to spill ils auront du chemin à faire, mais s’ils continuent dans cette voix, on ne doute pas une seconde qu’ils s’installeront sur la durée, comme la relève d’un rock à guitares qu’on aime bien. En vous remerciant.