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On connaissait des australiens vivant à Clermont Ferrand, ils s’habillaient pour la plupart en jaune et bleu, avaient des gabarits à porter des pianos de la main gauche, et jouaient dans le club guignard du rugby français. Depuis mai 2005 c’est un australien plus longiligne, et jouant plus volontiers avec un instrument à corde qui vie à Clermont Ferrand. Aprés un premier album (the name of this place) qui lui permettra de faire certaines premiers parties prestigieuses (Bashung, Murat, Belle & Sebastian...) Jim Yamouridis est de retour, avec le renfort de Sebastien Martel pour un travelling blind de haute tenue. Pas plus tard qu’il y a dix minutes j’entendais Rodolphe Burger disant à juste titre qu’il y avait de moins en moins de disque que nous écoutions de bout en bout. Rodolphe pourrait toucher de l’oreille ce plaisir avec ce sublime album qui ballade l’ombre de Leonard Cohen sur le massif central. Sobrement accompagné d’une guitare, d’une basse d’un peu de rythmique et de temps en temps d’une clarinette mutine, Jim Yamouridis fait plus que ce que l’on appel de le travail, il recouvre ses chansons d’une classe et d’une intensité rare. Si Camille est venue sur la chanson titre offrir sa voix c’est en sentant que l’organique était la base de cette écriture sans âge. Un essai donc de transformer sur un label à la devise sans pareil "ce disque est garanti de haute qualité artistique..." une garantie perpétuelle.




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