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J’étais pourtant pour une fois sûr de mon coup, une visite à la bibliothèque du coin, une consultation d’un atlas géopolitique ayant pris en compte les derniers chambardements des frontières et de la stratégie mondialiste. En fin de celui-ci j’ai eu beau chercher ce que j’étais venu voir, rien n’y a fait, pas de drapeau correspondant à celui dans lequel Ral Partah vogelbacher et des membres de thee more shallows se sont enroulés. Pas un nouveau pays scandinave ni de scission de San francisco. Avec un drapeau de pays imaginaire aucune possibilité donc de ce rattacher à une histoire, il fallait se faire une idée juste avec la musique. Celle-ci sera vite faite mais carambolée au fur et à mesure des titres. Shrill falcons aurait pu sortir des tiroirs d’un Yo La Tengo pillé par Sonic Youth, mais aussi d’Arcade Fire (new happy fawn) chez John Cleese. Jouant avec le sucré et le salé, mariant le citron à une plaie béante, Ral Partah Vogelbacher désoriente un auditoire qui a besoin de se faire bouger pour reprendre la bonne direction. Disque plantureux, gourmand, dispendieux même, shrill falcons n’en n’oublie pas la simplicité de la guitare et de la voix nue , quand la gravité se fait vraiment sentir. Gravement bordelique.




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