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  • 8 mars 2008 /
    Lali puna
    “scary world theory”

    rédigé par O.W.
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Quelque part, étendu, dans sa chambre ou au soixantième étage d’un immeuble du vingt-cinquième siècle, blanc, léché par la lumière du soleil peu avant son crépuscule. La hauteur est douce, l’ailleurs oublié. La mélancolie passe, bienfaisante, s’insinue dans la lumière, dans les yeux, juste l’illusion instantanée d’un échappatoire éternel, où désillusion et beauté sont mêmes mots. Contemplation, d’un perchoir tout en sécurité, choisir alors de regarder en bas ou d’en admirer juste la finesse, l’architecture subtile et la divine beauté. Poser les yeux vers le sol lointain est risqué, mais se délester des ses peurs et l’expérience sera merveilleuse, mais plus triste encore (contratempo). Cocon à brêches, on ne peut le quitter, juste apercevoir ce qu’il surmonte, certainement pour mieux s’y laisser abandonner pas la suite. Voir, voir ou se passer de sa vue, mais Lali puna vous vole vos vrais yeux, impose sa volonté, dissous votre pensée dans quarante minutes de substitution de votre condition pour observer la condition. Humaine, humanoïde, technoïde ? Comment savoir, puisque ce qu’on voir à travers les yeux Lali Puna n’existe que dans la réalité. Come on home, certes, mais sans plaisir, si seulement ç’avait pu durer et durer et encore, cette voix, cette voix, cette voix, cette lumière, ce nin-com-pop, je ne pense plus, je ne pense plus, théorie d’un monde effrayant, effrayante théorie du monde. Chef d’œuvre quasi-insurmontable.




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