On le remarque en grandissant, les grands écrasent souvent les plus faibles, les rugueux laminent les doux, la connerie finissant souvent par être la souveraine. Vinaya a tout du petit et doux, du duo qui s’avance en vous disant pardon de porter de l’ombre à votre regard. Vinaya s’excuserait presque de passer à côté de lui, comme ces images le long des routes. Musique acoustique teintée d’une electro en layette, vinaya est cette caresse qui nous rafraîchi sous un soleil de plomb dans une prairie verdoyante. Mélancolie et bonheur du simple (on pense souvent à superflu ou même au premier Dominique A) filent vers les étoiles éclaircissant un ciel se noircissant. En son milieu (quelque part) vinaya a cristallisé son œuvre en un titre que l’on aimera reprendre avant que la sagesse finisse par nous brimer. Poétique et froid, Vinaya fait sa rencontre un beau rendez-vous, rendez-vous que l’on s’excusera bien volontiers et piteusement de ne pas avoir honoré plus rapidement. Si vous portez l’oreille vous entendrez un feu s’exprimer, n’hésitez pas, vinaya est aussi là pour vous réchauffer. Coup de cœur.