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  • 11 janvier 2008 /
    Triste sire
    “allons, enfants...”

    rédigé par gdo
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La fragile, très influencée dans son arrière boutique par la bande à Robert Smith, est sur le devant une machine qui ne connaît plus les freins et d’entrée nous claque contre un mur sous les chants d’une sirène. Entrée en matière difficile. C’est une équation mathématique (1+1=0) qui redonne envie de ressortir nos disques de Lush. L’atmosphère à la Sergio Leone punk de la Gnossienne N°1 nous explique, mais nous transmet ainsi le frisson autrement que par le froid. Marchant sur une largeur ténue entre mainstream et indie pop, Triste Sire singe le meilleur de Placebo (si si on peut trouver des trucs pas trop mal chez Molko) avec la fin d’un monde. Tout dehors pour un allons enfants… trop calculateur pour se redresser de joie ou de révulsion, plombant un disque jusque-là sans réelle fausse note. Grey, qui clôturera, se fera en anglais au milieu des oiseaux de façon fragile et tristement enjoués, comme l’écoute de ce cinqtitres prometteur. Triste Sire promet de ne se bruler les ailes à trop vouloir trop vite. On lui souhaite.




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