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Drôle d’alliage que ce duo. Si certains membres de groupe alternatif ont fini dans la compromission et la fellation télévisée (oh arrêtes je vais bouygues...) les Sporto Kantes se sont élevés en nous éduquant. Derrière ce que nous pourrions appeler bordel si nous étions mal élevés, les Sporto Kantes refont l’histoire de la musique populaire, allant de la branche la plus éloignée du grand public, jusqu’à ce qui semblerait être un ersatz jubilatoire la pop song à la vue universelle. Grand écart entre le folk dansant de whistle qui reprend les choses ou the avalanches les a laissé et liquid & Fight , titres qui verraient Tricky fumer de l’ordre le rendant cool. Pendant le disque on est comme dans l’aventure intérieure, sauf que le réalisateur du film aurait choisi Peter Sellers pour le rôle principal. Tout parait sérieux, mais l’on sent que la cascade n’est pas loin. Le duo s’installe, et c’est une chenille carnavalesque qui rentre dans les studios, avec des animaux, une diva et des jeunes avec des langues de belle mère. Ne comptez pas, tourner les serviettes, les convives ont tout fumé, ramenant une bonne dose d’optimiste pour les tenanciers du funérarium de la consommation. Disque dispendieux, 3 at last est un cousin de nos amis les frères nubucks, parvenant à nous émouvoir de sick song (la chanson malade comme médicament à la morosité) par son traitement qui n’est pas sans nous rappeler Tino Rossi, ou s’amuse à mettre le masque de Manu Chao (Roma’s song). La chanson populaire dont vous n’aurez plus honte, une vraie leçon de musique qui déride. Ne nous couchons pas, les Sporto Kantes, sont les dj’s qu’il nous fallait.




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