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Et si Stateless était le James de Colplay, goupe vivant dans l’ombre d’un monstre (U2 pour James), passant pour un suiveur, mais un suiveur au talent supérieur ? Stateless est son electo pop plutôt rageuse et pleine d’oscillation, est un groupe qui utilise le piano de Colplay et les athmosphéres de Portishead dans la même chanson. Un groupe qui ne sait pas où il va quand il prend sa portée, mais qui descend de celle-ci sans encombre. On pourra toujours s’en émouvoir, mais que pourrait espérer Stateless avec ses chansons belles comme des natures mortes sous des toiles d’araignées, un futur dans les bras d’un collectionneur qui pourra dire que lui avait tout compris au premier coup d’œil. Si Coldplay avait vampirisé la pop comme Sarkozy a déglingué la gauche, Stateless a récupéré des gouttes de sang sur le sol pour relancer la vie avec des fantômes. Stateless n’est pas un bon disque pop, c’est bon disque habité par des démons.




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