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Ce début d’année 2007 tendrait à prouver que l’année va être musicalement musclée. Après Gomm, la rage rentrée de Belone Quartet voici Standard, groupe qui aurait mangé la même potion que les Inscpiral Carpets et Family Cat, un groupe qui se serait abreuvé des écrits sur The Fall et New Order, un groupe dans la lignée du meilleur de l’indie pop anglaise. Electrique et elastique 3.000V - 40.000 W joue sur deux terrains, celui de la rythmique métronomique et celui des guitares furieuses, le tout avec comme cerise sur le gâteau un chanteur qui donnerait à Liam Gallagher des allures de futures pensionnaires des cantines agrées par Mémé Jacquet. Standard sort de la fusion des matériaux encore chauds et fait sauter cette matière encore brûlante, laissant celle-ci le plus longtemps en l’air et le moins au contact de la peau. C’est ce qui donne ce caractère puissant et mouvementé de cette musique, une replongée qui donnera aux acheteurs de la mythique revue Volume des envies de se remettre à l’aquariophilie. Le disque claque et renverse tellement qu’il m’est impossible de vous extraire un titre de cet album sans faire de l’ombre aux autres. Laissez vous peut-être tenter par le on the floor présent sur le volume de nos compilations ou encore par ce love train hommage indirect mais réussi (celui-ci car le clin d’oeil aux Clash est la seule ombre au tableau) aux Happy Mondays. La certitude est qu’avec 3.000V-40000W il n’y aura pas que les lundis qui seront joyeux. Viva Espana.




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