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Dans notre vision post colonialisme du monde l’asie n’a pas toujours gagné ses galons de continent de la fantaisie, raillant à l’extrême la possibilité pour nos amis nippons par exemple d’être travailleur ou guerrier. En se confrontant à LST les académiciens du lieu commun (je pense y laisser ma chaise dans les semaines à venir) devront perdre de leur stature officielle pour ne pas se trouver mal et se plonger dans un comas bien mérité. Disque fourmillant d’idées (quand je parle d’idée je ne parle pas des effets de manche d’un Beck en pré retraite) de mixture, de collage. Si le disque commence par une merveille pop que REM n’aurait pas à renier, la suite ne sera qu’émerveillement et découverte de son que la filmographie de Kurozawa ne pouvait que nous suggérer. Loin du fils sans gène, Shugo Tokumaru rend hommage à sa culture en lui insufflant un vent nouveau que Jim O’Rourke a du sentir souffler sur sa nuque. LST est le bel ouvrage d’un artisan qui ne se voulant pas maître d’œuvre devient un poète de son temps. Déchirant.




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