A force de vouloir changer la chanson française on fini en slip et en sous pull me disait récemment un ami auditeur de France inter pour faire plaisir à son orgueil et de NRJ pour ses oreilles. De là à dire que j’ai un ami très con, n’est pas une affaire insurmontable. La chanson française a changé, muté, s’est décomplexée et surtout à l’image de la nouvelle vague pour le cinéma, s’est fabriquée une nouvelle grammaire et des nouveaux mots chassant celui de réaliste pour préférer iconoclaste et barré. Tous les films ont la même fin est une suite (de plus diront les lecteurs de Télérama en fin d’abonnement pour le jeux de mots) aux prouesses de Katerine post décoiffage, Alexis HK sans le bal dans les veines mais aussi Dutronc pour les arpéges pince sans rire au bord de l’évanouissement. Entre ritournelles et chansons franchement poilantes (rendez-vous normal) TLFOLMF est une bonne tranche dans laquelle un peu de gras s’infiltre avec parcimonie et avec lenteur, histoire de toujours rentrer dans ses fringues et son slip. Bonne pioche.