Première référence du label Pulsar, let’s build fire est une compilation d’enregistrements de Sparky Deathcap aka Rob Taylor. Morceaux couvrant une période entre 2002-2006, ce disque aux intonations majoritairement folk est un disque de chambre à la même résonance que one foot in the grave ou plus prêt de nous le sublime premier album de Jocari ou encore les morceaux de Panchomatic. Ruralité, épaisseur de l’air qui empêchent les sons de partir trop haut, let’s build a fire est un acte sociologique à l’heure des grands ensembles, une pierre sur la pelouse des tenants du modernisme à tout prix. Un anglais seul dans sa chambre en dit plus sur nous que n’importe quel vagissement d’un groupe de pop anglaise en quête de part de marché. Sortons tous pour ce feu de joie, cette allégorie d’un communisme vivable, cette réponse moins branchée à la bande à Devandra, cette suite aux œuvres de Sentridoh, de Palace de Smog, ces grands illustres prédécesseurs. Intemporel (mountain and central est sorti des archives du folk) Sparky Deathcap trouvera sa place. Emouvant.