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Mais qu’a donc ce groupe pour nous séduire de plus en plus de morceau en morceau. Un timbre de voix aussi séduisant et intéressant que François Hollande. Un son souvent péché partout dans la nature d’une discothèque certainement fournie. Enfin des pochettes donnant envie de couvrir celles-ci de papier blanc. Beta Band a déjà un sens de ma concision parfaite quand il part dans des instrumentations qui souvent amènent les groupes à nous mettre la tête sous l’eau. Ensuite il y a ces pop songs parfaites (lion thief) souvent a contre-courant des tubes, véritables petites merveilles d’offrande à notre intelligence. Toujours adepte d’un psychadelisme qui lui est propre, Beta Band ne s’acharne plus à partir sans prévenir, il attend que tout le monde monte dans le train et suive cette joyeuse entreprise (out-side) de dilution forte en goût rappelant même que Beck avait avec Odelay sorti un disque fantastique. Une chorale foutraque, un groupe branlant, le Beta Band c’est tout cela à la fois, une association de bienfaiteur proche de Pierre Richard pour les accidents et de Wong Kar Wai pour la rigueur stylistique. Ce nouvel album change donc plus le format que le contenu. Il se resserre vers les idées en s’interdisant à trop les prendre pour des élastiques qui auraient pu claquer à la figure. On a beau chercher, on ne trouve personne pour poser le Beta Band sur une balance. C’est peut être tout simplement que le groupe est unique, unique et fantastique.




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