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Caldeira est l’auguri de Valérie Leulliot le disque à la fois simple et fragile, le disque qui nous aborde nous faisant frémir de plaisir de ces chansons que les âmes ont signées, des chansons qui irradient ceux qui reçoivent ces messages. Caldeira, chaudron en portugais est le premier album de Valérie Leulliot en solitaire, avec comme accompagnateur un ex de l’autour de cette Lucie qui se nomme Valérie, Sébastien Lafargue. Caldeira paraît être intimiste comme in repli sur elle-même après une vie en communauté, mais l’ouverture offerte par Miossec démontre tout le contraire. Valérie en étant plus entourée s’ouvre, voyant plus loin que ses smithiennes adorations. Intimiste mais ouvert, le volcan et les failles comme combustible à la création, l’amour défait ou les défaites de la vie, ce premier album souffle sur certains nuages soit pour voir le soleil mais aussi pour s’enrichir de la pluie. Caldeira est musicalement une farandole d’instruments chacun trouvant sa place au milieu de la mélancolie surplombant le tout de cette falaise si bien décrite, si bien connotée si bien purgée de son image d’Épinal. Auguri voulait dire bonjour, car Dominique revenait de la déchirure remuée. Valérie dit bonjour aussi, mais sous le calme tout est fragilisé par les tumultes de la route, par la rapidité de celle-ci, par les absences d’impressions. Valérie veut suspendre la fuite, mais nous aimons son échappée belle. La caresse des mélancoliques ombrageux.




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