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  • 10 novembre 2009 /
    Phospho
    “nervous”

    rédigé par gdo
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Faites preuve d’imagination deux petites minutes, je sais qu’au pays du nain énervé et de Laurent Cabrol ce n’est pas évident, mais faites. Si quand la cellule féconde de madame Gordon a rencontré un Woody Allen moins trouillard de monsieur Moore, cette fusion avait donné naissance à un petit bambin potentiel futur douanier ou footballeur américain, celui-ci aurait pu être aussi membre de Phospho, pour peu que Sonic Youth soit un groupe de la région d’Angers ou de celle de cahors ou autre. Le Gamin aurait piqué les fringues des parents ainsi que les guitares et aurait certainement piqué quelques enregistrements des parents comme on fini par regarder à la fin d’un livre de mots croisés les réponses, sans pour autant nous sentir coupable. Alors nervous est un disque scolaire dans le sens ou les leçons sont bien apprises, mais elles sont mal récitées et c’est là la bonne nouvelle. Plutôt que de se la jouer dirty ou goo, Phospho a les pieds dans son époque ayant à coup sure découvert les Franz Ferdinand avant d’écouter le moindre disque d’Husker de Pavement ou de nos New yorkais chéris. Les cinq titres sont marqués du sceau de la jeunesse et de l’insouciance, abusant du trafiqueur de voix comme on s’amuse avec le klaxon de la voiture rutilante de papa. Si Coco n’a personne avec qui jouer de la musique, et que les expérimentations des parents ne lui ont pas encore fait perdre de l’ouie, il est fort à parier que les Phospho seraient des copains de jeu sympas. Bonne pioche.




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