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Dans l’optique d’une séance de surf sur une mode très rock n’roll et retour des guitares, oldine a tout faux. Un rhinocéros surveillent une forêt tropicale et un nom de jeux énervant et douloureux (mes doigts !!) comme titre de l’album. Tout est réuni pour tellement brouiller les pistes que l’auditoire préfère prendre les routes transversales. Et bien il aura tord de ce passer de ces paysages oniriques et traversées d’une grâce et d’une limpidité que même une mer turquoise ne pourra suggérer. Oldine a du trouver des fréquences jusqu’ici inabordées, des fréquences proches de celles que nous entendions dans le ventre de notre mere tellement la quiétude qui s’en dégage ajoute a l’envie de se blottir ou de se poser le ventreface contre terre le temps d’une éclipse de soleil. Proche des axiomes quasi liturgique de pan american, oldine suscite des images kaléidoscopiques portées par un flux changeant à lui seul le vide autour de lui. Bilboquet égrène une musique qui a elle seule conditionne les perceptions que vous vous ferez de l’extérieur, rendant la laideur des choses à un feu destructeur. Oldine met la boule sur son pieu avec la souplesse d’une plume surfant sur le vent. Une rencontre à la beauté rare. Oldine est plus que dans le vrai. Superbe.




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