Exit le petit poisson oscar, little est de retour avec un exercice de décomposition progressive vers un dépouillement radical et mélodique. Ouvrant ce EP par un titre techno basique à la magnitude élevée dans l’échelle des technophiles lobotomisés, little va progressivement s’abandonner au profit d’une recherche de construction plus complexe et plus pop. On songe alors sur hard temptation à une rencontre avec un roxy music élevé chez les empereurs de la techno teutonne. Chavirant un couteau entre les mains, Little donne à la peau sa texture de gallinacé après l’avoir glacé. Morceau énorme dans sa croissance, hard temptation devrait servir de figure de proue à un bateau qui si il croise oscar lui montera comment le chef de bord a beaucoup grandi et c’est ouvert un horizon offrant plus de fantaisies (diary of a love de J. Thunders). Little prend des centimètres.