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Les dernières élections présidentielles nous l’ont montré le formatage est le nouveau mouvement de masse, télévision HD, téléphone 3G, jean taille B essorage à grande vitesse, pour le nectar on verra après, la centrifugeuse n’est pas prête. Même la LCR préfère surfer sur la vague usée du rap mais plus porteuse que confier l’habillage des meetings de la ligue à Louis Lingg And The Bombs. A défaut de titre que même un recalé de la star academy ne voudrait pas, il aurait pu compter contre un contre pouvoir du matraquage, et un vrai cocktail molotov (la révolution mon garçon !!!) sonique, sonore mais totalement en phase avec un discours de démolition des chiens de berger que l’on finit par se laisser imposer. Musicalement conspiracy c’est comme si Sonic Youth qui avait repris Plastic Bertrand se voyait repris par le même belge bondissant pour une escalade. Le punk rigolard de Louis Lingg se voit confier le rôle de Chumbawumba français, écrivant à l’encre rouge un drapeau de la même couleur comme bandeau de corsaire, et le minimum de discernement pour ne pas scléroser un prosélytisme usant (la menteuse). Conspiracy réussi la performance de nous amuser en nous maintenant la tête hors de l’eau, loin des rails que la société finie par nous imposer. Si la Mano Negra n’était pas coupée elle remuerait comme louis Lingg. Ya Basta.




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