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  • 26 février 2010 /
    Bell X-1
    “starship to nowhere”

    rédigé par gdo
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Nom de code Bell X-1. Particularité mélange des genres, des styles pour notre plus grand bonheur, car il faut faire la fine bouche pour ne pas succomber à cet assortiment, ce mélange. Manuel Bibes et Julian Carrey ont assurément une discothèque à envoyer à nos amis du système solaire. Dans un esprit de concision, mais aussi de rapprochement il serait judicieux d’envoyer ce disque mêlant jazz ou pop rock, poésie et cinéma, sans la facilité du scotch double face. Avec Ceremony on marche même sur la lune, croisant Pj Harvey à CSNY. Polly est invitée, est imposée et donne à Ceremony une allure de Joy Division spatial en pleine descente. Bell X-1 se conforte aux affres du bonheur, effrayé pat cette créature effrayante de justesse. Si l’on pense à Death In Vegas sur Caravan c’est par l’entremise de la rythmique lente de Mazzy Star suivie par un Trex portant Belle & sebastian, on pense surtout à tout en écoutant les treize titres qui jalonnent Starship To Nowhere. Vampire, colleurs d’allumettes, Bell x-1 est plus que cela car il lie comme deus (sur theme from turnpike) a pu le faire avec magie l’ancien et le moderne (cruise), sans montrer les raccords. Par un Digest Encyclopédique, Starship To Nowhere est plus ce que nous réussissons tous à faire tant bien que mal, vivre, en joignant les jours les uns les autres les fusionnant dans ce qui sera la vie. Bell X-1 sur des cendres vivantes construit une vie, une vie de l’histoire de la musique. On en reparlera longtemps je pense.




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