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Personne ne nous avait prévenu, pas même les percepteurs des compteurs de la montée d’adrénaline. Data pouvait n’être que ce folder pas si lambda mais tellement noyé que l’on ne le repère parfois plus. Mais le choc est brutal sans sauvagerie aucune, tout ce que la tension nerveuse a pu engendrer de genres musicaux semblent s’être réunis pour une noce de fer. C’est avec the empty spaces que s’ouvre ce disque, une lente montée du haut (déjà) d’un pic qui ne peut jamais se descendre. On peut sentir à la fois le tempo du meilleur de Madness mais avec une armée de renards enragés aux trousses. Off qui pourrait s’apparenter à une station de repos entre deux cols, tend la corde de rappel, jusqu’à en faire un élastique aussi nécessaire pour tenter de penser à la descente que dangereux. Quand les sirènes pop de the neurological sampler sonnent elles sont baladées pour découvrir un horizon qu’elles ne pouvaient soupçonner à voler souvent tout juste au-dessus de la cime des brins d’herbe. Le centre névralgique et tellurique arrivera avec you d’ont need no advice, jouant avec un rif et le cataclysme au-dessus de la tête. Les guitares se font à la fois sauvages et tendres. Le meilleur de Deus pourrait ne pas rivaliser ici. Et need money d’enfoncer le clou de cette bataille de la six cordes. Are you ok ? reprendra le travail de sape de you don’t need no advice, courant le risque du bégaiement, relevant le défi grâce à un traitement plus spatial. L’espace qui sera atteint avec born to be screwed, bombe clôturant comme il pourrait le faire sur le prochain death in vegas ou encore Primal Scream. La navigation se fait au couteau, on rase les murs et le moindre poteau est tutoyé avec un raffinement sonique. Data éclatent les compteurs, et disloque aussi bien les cordes qu’ils émoustillent les amateurs cocufiés de My Bloody Valentine. Data prend date.




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