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  • 1er mars 2010 /
    Green Olive
    “s/t”

    rédigé par gdo
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La cité des Gones aurait-elle décidé de se voir décerner tous les lauriers que la France a encore a distribuer. Alors que la bande au subtilement ineffable aulas trust tout sur son passage avec un appétit et une classe remarquable, la cité du tunnel sous fourviére serait-elle en passe de devenir une place forte du rock d’ici. Après A Song qui avait enthousiasmé votre serviteur c’est au tour de The Green Olive (TGO) de donner des envies d’en découdre avec le rock. Quatre lyonnais venant de se faire bastonner, signe un grand disque pop rock, sans autosuffisance ni carbone sous les feuillets. Des mélodies comme carte de visite, une production aux petits oignons (pour les olives ?) le tout avec une dynamique qui va finir par nous faire regretter d’être né au début du grand Saint Etienne…un comble pour ces lyonnais. Pas ses harmonies vocales, et cette joie communicative le groupe n’est pas sans nous rappeler les Franck And Walters (sorrow) avec une puissance pas si loin du rock héroïque (me & myself). Tout au long de ce disque, TGO s’évertue à se poser des piéges que ce soit sur Gloria ou The Could Be Song, annonçant la corde pour les auteurs de ce début, ils se déjugent en trois riffs de guitare passant de la mièvrerie à la chevauchée fantastique. Groupe aussi joueur (it’a alright) que surprenant (two sunshines comme un examen de passage passé haut la main), TGO se prendra les pieds dans le tapis de Tom Yorke le temps de Rescue, bien faible retenue à un format long (étonnant de s’affirmer autant pendant quatorze titres sans faiblir). Les visages tuméfiés (bastonnade avec des jaloux ?) de la pochette accrochent autant les yeux. Lyon citée de The Green Olive….Enorme..




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