Tout est parti d’un mail. Un destinataire au pseudo étrange et un nom inconnu dans l’objet du message qui auraient pu me faire cliquer direct sur l’icône « traiter comme indésirable ». Je vais donc remercier le peu de lucidité qui me restait à cet instant et qui m’a ouvert les portes du territoire mystérieux de Dieter Schöön, Suédois relativement peu connu dans l’hexagone. Dans un univers voué quasi exclusivement à l’électronique, Dieter Schöön bidouille et brouille les pistes, pour un résultat de haute volée, imprévisible et jamais rasoir. Difficile à cataloguer, ce folktronica aux accents hoodiens, le côté jovial en plus, a largement de quoi faire du pied au public peu connaisseur. Valable.