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  • mars 2007 /
    Rain
    Rain Par Lui-Même

    réalisée par gdo

A rich man without his wealth par Rain

Hard to console

— Les sentiments ne s’apprennent pas on aime toujours comme on a été aimé. J’avais eu l’idée de ce morceau au moment de mon divorce, mais j’ai préféré la laisser murir un peu avant de m’attaquer à sa réalisation de manière à avoir le recul émotionnel suffisant pour en dégager quelque chose de plus universel que personnel.

A brief answer

— réflexions métaphysiques sur la vie et ses mystères. La recherche d’une réponse est déjà une réponse. L’atmosphère général de ce titre et son texte reflètent assez bien mon état d’esprit quant aux choses métaphysiques. C’est un peu une quête personnelle que je mène à travers mon activités musicale mais également dans ma vie de tous les jours.

Westernization

— Non à la pensée globale unique, faux groove actuel des nations contemporaines. Le côté "rap" semblait convenir parfaitement pour la conviction et la rébellion que je voulais tenter d’exprimer, le tempo et l’ambiance plus "cool" m’ont permis d’y adjoindre un second degré.

A dirty song for Gaby

— morceau hommage qui dresse le portrait d’un de mes amis rencontrés à Nice et de sa vie. Le titre raconte une soirée passée en sa compagnie. Dès le lendemain, après l’avoir vécu j’ai ressenti le besoin d’écrire cette chanson. Le choix du format musical est plus un joke par rapport aux goût de Gaby.

Hearts and math

— Et si finalement les choses du coeur et les pensées provenaient d’une même et unique source. Seraient-elles pour autant la preuve d’une vérité quelconque ? Ce qui m’a plu ici, c’était de partir de l’inverse du constat admis pour vrai et de considérer (à tort) que les choses de l’esprit et celles du coeur sont nécessairement les mêmes. Finalement j’arrive à la conclusion que même en partant de cette hypothèse faussée le résultat n’est pas au rendez-vous.

Everything’s ok let’s cry

— Le paradoxe, quand tout devient parfait c’est affligeant et aliénant. Il m’arrive de ne pas être en phase avec ce qui se passe autour de moi, de ressentir sans raison un mal être à un moment où au contraire rien ne m’y prédispose et ce depuis l’enfance. Il fallait que je fasse un morceau là dessus. Mais en demie teinte, limite ironique, avec le texte qui interroge : "y a-t-il quelqu’un parmi nous qui pourrait expliquer aux autres pourquoi certaines fois il faut tant de temps pour se sentir bien.

The wreck

— Comment parfois, la futilité de nos vies peut nous faire sombrer dans la mélancolie. Un morceau réflexe pour ne pas tomber dans l’attentisme et touours essayer de provoquer les choses au lieu de passer son temps à les attendre. C’est ici ce qui arrive et le personnage sombre comme une épave.

TV travellers

— Morceau en hommage à mon père récemment atteint d’un alzheimer qui rêvasse devant la télé des journées entières. Après avoir vécu presque deux ans à ses côtés, confronté quotidiennent à ces errances et ses troubles neurologiques j’ai eu une courte période ou je me suis mis à le haïr de le voir passer ces journées entières à zapper devant la télé et perdre un peu plus pîed. J’ai exorcisé le truc en en faisant un morceau. On lutte comme on peut !



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