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Après un premier EP pas passé inaperçu ici, les SSMS nous reviennent avec un son encore plus lourd, encore plus gros, construisant un mur de son qui n’est pas sans nous déplaire. C’est avec des guitares solides et que SSMS avancent, noyant le silence dans des boucles effrénées. A peine assoupli sur le joueur « Wake-up » ou sur le légèrement faux « gimme some skin », le jeu des SSMS est d’empêcher l’herbe de repousser. On pense à ce que Deus pouvait offrir sur ses deux premiers albums, ou encore avec moins de moustache et de cheveux ce que les blacks angels nous livre sur deux albums plein de relief. Electrique à la temporisation savamment maitrisée (« super love »), les SSMS lorgnent vers une forme de post rock (and those appear… ) à la sauvagerie sous camisole. Le quatuor (eh oui ils ne sont que quatre pour faire autant de bruit) semble avide à la fois d’un corps nouveau et d’une histoire comme sortie d’un film épileptique de Tarantino. Vite, vite la suite




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