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Avec sa dégaine qui pourrait faire passer Devandra Banhart pour le fils de François Fillon, Mattias Hellberg n’a pas trop de difficulté pour nous exposer la substantifique moelle de sa musique. Accompagné de the white Moose, le garçon ballade sa carcasse dégingandée entre la fin des années 60 et le psychédélisme qui suivra. Chez Mattias, pas de H dans le prénom, mais des psychotropes dans l’écriture, une distancions des sons, les cordes des guitares semblant ne pouvoir s’arrêter de vibrer. On évitera quand même de louer ses solos à la limite de l’indigeste, pour retenir de ce disque l’exubérance qui est palpable, mais aussi la proximité de ces chansons qui pourront se reprendre au coin d’un feu, sur une plage, alors que votre peau cuivrée perlera de gouttes de sueur drainant des gains de sable collés par la sueur. Des grains de sable il y en plein ce disque, de la sueur aussi, même de la flute insupportable, mais au final, tout cela rend ce disque sympathique, comme si Beck avait quitté la scientologie pour revenir à ses rêves d’adolescents. Bordélique.




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