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Reprenant la stylistique des mangas fréquentables, Mono a décidé, on ne sait par quel miracle, de créer une oeuvre, une symphonie, avec sa trame, son histoire, sa philosophie. Celle ci porte comme nom, le ronflant et crispant « Hymn To The Immortal Wind », comme si un beau jour Mogwaï se lançait dans la création d’un opéra du nom de « Quand La Vague Submergera L’âme ». Œuvre longue, ce nouvel album de Mono est une immense pièce montée, démontable, en ce mettant du sucre plein des doigts. Car les calories sont présentes sur ce disque, que dis je ce monument, reprenant les codes de certaines œuvres de Miyazaki, oubliant juste de copier, ne ce serait qu’une once de la poésie du dessinateur japonais. Avec Mono un titre comme « Burial At Sea » est aussi crédible qu’un plan de plonger sous marine filmé par la caméra de Luc Besson. Si la musique est maitrisée, c’est qu’elle s’englue dans une marmite, dans laquelle était déjà depuis sa création. Si on résumait en une seule accroche ce disque, on parlerait d’un buvard sans âme, d’une suite de lieux communs, et de clins d’œil poussifs et même honteux (« Everlasting Light » !!!!). Mono vient de se construire son mausolée, une œuvre lourde à porter, qui vous enterre une fois créée. Comment se relever de cela ?




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