> Critiques > Labellisés



David Bartolomé fait parti de ces rares chanteurs qui pourrait nous émouvoir en reprenant même une chanson de Charlotte Jullian, un bel après midi ensoleillé dans une émission de la RTBF façon Danielle Gilbert de la grande époque. Si Sharko ne se résume pas à son chanteur, son chanteur résume à merveille Sharko, une mélancolie poisseuse et collante, sautillant sur des rythmes qu’il s’impose pour mieux se mettre en péril, comme tout chef d’œuvre qui se respecte. Si les craintes pouvaient être légitimes après un Molecule qui avait fini par nous donner une forme de bourdon par vraiment moléculaire. Avec la très joyeuse couleur de « Dance On The Beast » la morosité ne devait pas être de mise, sauf peu être un brin de scepticisme en voyant la production de Tikovoï. Alors si l’on excepte « Never The Same », meilleur titre haut la main de cet album, Sharko nous fait danser comme on pourrait le faire sans craindre le ridicule, et les quolibets de fin de soirée. Certes la danse n’est pas le fruit de sonorité techno à fond, non chez Sharko on danse même sur des non rythmes, mais on danse. Si la mayonnaise ne prend pas toujours, si le groupe semble se perdre dans un labyrinthe que même les Flaming lips auraient peine à trouver la sortie, Nos belges parviennent à nous garder. David Bartholomé n’a pas la mélancolie comme un fardeau, mais parfois celle ci peut finir par l’encombrer. Une danse sur le fil du rasoir, car comme dirait David « I’m So Stupid…The Things I Did, I Regret It »




 autres albums


 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.