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C’est sous son nom que Sébastien nous revient. C’est avec sa même mélancolique, voir tristesse aussi qu’il est de retour. Fuck Buddies n’est pas mort, comme Smog ne l’est probablement pas, en dépits des derniers disques de Bill Callaghan, car on ne touche pas l’espoir sur un lit de mort, comme « Burials » nous l’offre.

Introspectif, comme descendant en rappel dans les méandres de sa propre vie, Sébastien éclaire les différents paliers, avec une torche aux soubresauts nous rassurant sur la possibilité de respirer dans ce contexte. La lumière offerte est inégale, mais la chaleur est là. Si une note grave dure, elle dure car elle est en vie (le subjuguant « the darkest régions »), elle respire car elle communique avec nous par son intensité. Moins abrasif qu’il pourrait paraître, ce disque se placerait entre un « Arise Therefore » qui n’exsite que pour mourir, et Smog qui existe pour sortir de l’ombre. Burials est un disque où la souffrance est perceptible, car les souvenirs sont souvent épineux et laissent des traces violentes, offrant à ceux ci une rédemption, vers quelque chose à fleur de peau, là où il n’y avait souvent que de l’os.

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