Ce duo est composé de deux artistes qui devaient trouver le temps long dans la solitude des champs de notes. Uni sous une doudoune moelleuse et chaudes, les deux acolytes ont pris loisirs de nous rafraichir l’atmosphère. Avec des sons qui pourraient rappeler les glaciers islandais, fondant délicatement un beau jour de printemps, Oslo & Swan ne prend pas ses vacances dans le sud de l’Espagne. C’est frais aux oreilles, on roucoulerait presque ces airs sans aspérités à notre belle, alors qu’un feu réchauffe nos joues, pendant que le caribou qui nous traine, lui reprend des forces, mais au final on préfèrerait la chaleur, même factice, d’un logement avec sa couche et plume d’oie. On aimera ces deux reprises des Smiths et de Cure, un pendant scandinave à la bossa de la Nouvelle Vague. Une glace onctueuse, rafraichissante, mais comme toutes les glaces, éphémères, et laissant toujours un petit côté âpre sur la palais anesthésié. Une caresse sonore sans prétention.