Avec comme éclaireur « Bones », A Mountain Of One a fait une énorme erreur, envoyant un des singles de cet année regarder si il y avait possibilité de se frayer un chemin. Avec toute la connotation que cela peut avoir, « Bones » nous a cramé les yeux, brulant avec bonheur nos pupilles, nous infligeant le noir, comme pour mieux nous apprivoiser. Sauf qu’en bon rockeur, qui connaît son Greil Marcus sur le bout des doigts, j’avais mes lunette de soleil, et le mal a été évité, et c’est peut être cela l’ennuie, car comment les auteurs de « Bones » peuvent ils autant se perdre par la suite ?. Comment un titre comme « Lie Awake » peut il encore prétendre nous être proposé, sans que derrière cela soit fait avec un vrai de désir de supplice. Boursouflé comme un pâtissier qui ne pourrait que mettre sa pâtisserie en faillite, « Institute Of Joy » est un disque raté, alors qu’il avait tout pour truster les referendums de fin d’année. Raté, car comme un préparateur de commande qui accepterait tout, croyant bien faire, A Mountain Of June ne tient pas un tamis d ‘un côté, un bloc notes de l’autre, afin de trier les idées, et de les noter afin d’en garder pour la suite. Là on se retrouve face à un énorme bric à brac gonflé par des errances stylistiques qui déçoivent, et au final énervent, car on ne peut pas accepter cela des auteurs de « Bones ». Alors soit « Bones » est un accident, ou « Institute Of Joy » une erreur. Optons pour la deuxiéme, car en s’organisant le groupe réduira une voilure ici impossible à maitriser. Une montagne de déception.