> Critiques > Labellisés



Abonné depuis des lustres aux inrocks, je dois dire que les dernières années de l’hebdo me sont souvent passées au-dessus, ce journal gagnant plus en ses prises de positions qu’en ses découvertes musicales, surtout depuis que le fameux advanced cd passe le pas de ma porte. Cette semaine l’exception sera de mise, mais par un concours de circonstances que l’on nomme la pochette plastique qui glisse et qui tombe. Reçu en version promo The Boy Who Floated Freely avait connu les frasques d’un patineur alcoolique, glissant dans tout même en dehors de ma mémoire, et il aura fallu un article dans les inrocks pour que je parte à la recherche d’un cd que je savais mien. Pour classer le personnage Ramona (qui a du faire des rêves merveilleux) Cordova est un cousin foutraque et génial de Davandra Banhart, touchant les étoiles avec sa voix, soufflant sur elles comme on peut souffler sur un pissenlit pour que le vent se pare de bijoux imaginaires. Melting pot à donner des migraines aux généalogistes, Romana Cordova (du nom de sa grand mère) chante avec une voix de fausset des chansons que Walt Disney ne mériterait pas pour illustrer le moindre de ses contes mis en image. Disque fragile de chansons que Buckley aurait pu chanter pour se sauver du joug des anges, The Boy Who Flated Freely donne à la douceur un hymne et à la beauté un miroir. Comme disent les inrocks, écouté et approuvé.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.