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Et si le math rock tirait ses lettres de noblesses, sa vitalité de l’autre côté des Alpes. Et si la société berlusconienne entrainait des poussés, des bouquets de nerfs, que seule une musique lourde et forte pouvait canaliser. L’histoire que nous conte Io Monade Stanca est celle de Bubu. On imagine aisément ce Bubu dans les paysages souvent grandiose d’une œuvre de Tolkien, un Bubu grand massif, et que le pas lourd n’aurait comme unique égal la basse callipyge et attirante de lo Monada Stanca. Croisant les armes avec des tributs presque tout en métal, le trio utilise la souplesse d’un alliage nouveau pour faire rebondir des compositions loin de l’austérité présupposé de ce style de musique. C’est que l’on prendrait presque un plaisir insoupçonné à ses rebonds intempestifs, à ses turbulences qui ne doivent rien au réchauffement climatique, mais peut être à la glaciation politique. Outrageusement puissantes, les compositions renvoient autant au jazz qu’au math rock, autant au métal, qu’à certaine gesticulation d’un Nomi qui se serait éloigné d’un pathétique qui fera gagner sa perte. Difficile donc de parler d’une chose aussi virevoltante, un disque où le cri est une libellule, et où les orages sont justes des amis de nos après midi chômés. Bubu président. Puissant.




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